Au cours du XIXème siècle, Marseille a été à plusieurs reprises sous la menace d’une épidémie de fièvre jaune (classée à l’époque parmi les maladies pestilentielles). C’est, chaque fois, à l’existence et à l’efficacité de son intendance sanitaire que la ville a due d’être épargnée.Lors de l’épidémie de 1821, qui a fait à Barcelone 20.000 morts (soit le sixième de la population de la ville), le foyer à Marseille est resté circonscrit à Pomègues et au Lazaret. Seuls 11 marins et 3 gardes de santé moururent de la fièvre jaune. Mais la menace fût telle que les pouvoirs publics décidèrent de durcir la législation et de repenser l’aménagement du Frioul : avec la construction de la digue reliant Pomègues et Ratonneau et celle de l’Hôpital Caroline.
Georges Francois, Professeur à l’Université de la Méditerranée
Amphithéâtre HA1 de l’hôpital Timone Adultes au rez-de-chaussée à 17h30
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le 8 novembre 2007 : Le typhus aux portes de Marseille
le 11 fevrier 2010 : De l’hopital Caroline à l’hopital Proust
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