Culture scientifique en Provence

Issu d’une famille de néophytes, au coeur de la Provence, Michel de Nostredame marchera dans les pas de certains de ses aïeux pour exercer ce qu’il dit être « la suprême science ».

Pour passer maître dans « l’art de médiciner », après les études à Avignon, il s’inscrit à la fameuse Faculté de Montpellier, le 23 octobre 1529. Auprès de Guillaume Rondelet, il aura des compagnons d’études qui auront pour nom : François Rabelais, Pierre Tollet, Jacques Sylvius... Il rendra un hommage appuyé à certains médecins de son temps qu’il a bien connus : Jules César Scaliger à Agen, François Valleriole qu’il retrouvera à Valence, Arles ou Turin. Il partagera avec son aîné, Symphorien Champier, la même aversion pour les apothicaires.

Ayant plusieurs fois rencontré la peste sur sa route, il fera de ce fléau, sa spécialité à une époque où on commence à entrevoir les causes de la contagion dans les épidémies.

Médecin périodeute, on le retrouvera à Bordeaux, Toulouse, Lyon, Marseille, distribuant ses médicaments à base de plantes avec des recettes pour les riches mais aussi pour les pauvres.

Jacqueline Allemand, Directrice du Musée “La Maison de Nostradamus” à Salon-de-Provence

Amphithéâtre HA1 de l’hôpital Timone Adultes au rez-de-chaussée à 17h30