Destinés aujourd’hui tant à l’usage local qu’à l’usage général, les suppositoires représentent une des formes galéniques les plus anciennes. Les égyptiens de l’époque pharaonique s’en servaient déjà. Ils restent de nos jours utilisés en France, particulièrement en pédiatrie. Le concept de nettoyage et de purification des voies digestives destiné à faire disparaître toutes les humeurs délétères pour la santé a perduré pendant des siècles entraînant, outre l’utilisation des suppositoires, celle des médications qui n’ont parfois existé que pendant quelques siècles avec des instruments parfois surprenants : ce sont les clystères, les poires, les irrigateurs, les lavements... A l’âge d’or de la pharmacie (XIXe siècle), les suppositoires se sont vus portés au rang de médecine efficace pour la voie générale, permettant d’administrer des actifs pour traiter la douleur, les infections bronchiques, la toux... Aujourd’hui, malgré quelques innovations surprenantes, leur déclin paraît avancé : question de mode ou d’inefficacité ?
Jean-Pierre Reynier, Professeur à la Faculté de Pharmacie de l’Université de la Méditerranée, Vice-Président de la commission d’AMM de l’Agence de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé, Administrateur de l’Agence Européenne du Médicament
Alain Durand, Professeur honoraire à l’Université de la Méditerranée
Amphithéâtre HA1 de l’hôpital Timone Adultes au rez-de-chaussée à 17h30
Autres conférences de Jean Pierre Reynier :
le 2 février 2006 : Comment une molécule devient médicament
le 12 février 2009 : Faut il avoir peur des génériques ?
le 25 mars 2010 : Place des produits cosmétiques pour bébés
le 10 mars 2011 : Remèdes secrets et secrets d’apothicaires
le 16 mai 2013 : La Pharmacie Herboristerie du Père Blaize
le 15 mai 2014 : Histoire du Quinquina
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