La densification pavillonnaire apparait aujourd’hui comme la possibilité de continuer à construire des maisons - mode d’habiter souhaité par 80% des français - sans étalement urbain supplémentaire. Ceci est important quand on sait que le pavillonnaire et les infrastructures qui le distribuent sont les plus grands consommateurs de foncier agricole et naturel, soit 70%. Mais il ne faudrait pas sous évaluer la principale conséquence d’une telle densification : la surface des jardins va forcément diminuer avec, comme corolaire, la disparition du végétal sur un grand pan du territoire de la commune et la modification du paysage pavillonnaire. Quelle est la valeur culturelle de cette "nature" ? A-t-elle une importance écologique ? Pouvons-nous en disposer pour la densification et éviter l’étalement urbain et éviter ainsi la perte de ressources agricoles et naturelles de plus grande valeur ? Devons-nous la ménager ?
Isabelle Rault, Paysagiste - Sarl HetR
Stéphane Hanrot, Professeur à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille, Architecte - Sarl HetR
A 17 heures
Bibliothèque de l’Alcazar
Salle de l’Auditorium
58 Cours Belsunce
13001 Marseille