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Les deux infinis jusqu’au 4 février 2006

lundi 28 novembre 2005
 

Cette expositions sera ensuite présentée pendant l’été 2006 dans les Hautes Alpes à l’EPCC du Chevalet Quasar (Aspres sur Buech)

Site internet de l’Agora des Sciences

Cycle de conférences associées

Du 28 novembre 2005 au 4 février 2006

Imaginez… Vous êtes à bord d’un ascenseur d’un genre nouveau. Chaque fois que vous montez d’un étage, vous grossissez dix fois. Ainsi, au septième étage, vous serez dix millions de fois plus gros, d’une taille semblable à celle d’une planète de notre système solaire. Inversement, au dixième sous-sol, vous aurez la taille d’un simple atome de carbone. Vous voilà, en somme, embarqués dans une extraordinaire machine à explorer l’infini !

Mais… la réalité est plus complexe ! Pour voir des objets minuscules ou immensément grands, les physiciens doivent imaginer et construire de gigantesques instruments. Le microscope ou la lunette astronomique, outils d’observation des chercheurs de jadis, sont aujourd’hui remplacés par des accélérateurs de particules ou d’immenses télescopes et détecteurs d’astro-particules. L’énergie qu’ils mettent en oeuvre et les dimensions de ces appareillages sont sans aucune commune mesure avec celles de leurs prédécesseurs.

Explorez les 2 infinis, en empruntant l’un des deux parcours de l’exposition

Bienvenue dans le monde de l’infiniment petit. Pour voir des objets minuscules, la lumière atteint vite ses limites, même lorsqu’on utilise des instruments de grossissement optique. Pour progresser vers l’infiniment petit, le physicien a alors recours à d’autres types de rayons, invisibles à nos yeux : les particules élémentaires. Comment voir l’invisible ? Une cellule ? Un atome ? Une particule élémentaire ? Pourquoi abandonner la lumière pour « voir » l’infiniment petit ? Les physiciens ont imaginé des instruments gigantesques : Le grand collisionneur de hadrons (LHC pour Large Hadron Collider, opérationnel en 2007) est un immense accélérateur, construit de part et d’autre de la frontière franco-suisse. Installé au CERN (Laboratoire européen de physique des particules), à Genève, il se présente sous la forme d’un anneau souterrain de 27 km de circonférence, à l’intérieur duquel les particules circulent à une vitesse prodigieuse. Postés à l’affût dans les points de croisement, des détecteurs de la taille d’un immeuble enregistrent les collisions pour étudier les nouvelles particules qui en sont issues.

Bienvenue dans le monde de l’infiniment grand L’Univers est notre plus grand laboratoire ! Toute la physique que nous connaissons y est à l’oeuvre dans des conditions extrêmes et peut y être observée, testée, mesurée. Quelles sont aujourd’hui les limites qu’il nous faut franchir pour poursuivre ce voyage vers l’infiniment grand ? Regarder le ciel, c’est remonter le temps, pourquoi ?

Un parcours pour découvrir des télescopes d’un genre nouveau : HESS, un grand télescope gamma AUGER, détecteur de grandes gerbes cosmiques ANTARES, le télescope immergé à neutrinos VIRGO, l’équerre sensible aux ondes gravitationnelles,

et les objets célestes qu’ils détectent : supernovae, quasars, pulsars…

Au terme de ce parcours, une remontée aux tous premiers instants après le Big Bang, où particules élémentaires et structure de l’Univers étaient intimement liées… nous voici à la croisée des deux infinis.

Le Cosmophone A l’entrée de l’exposition, une installation spectaculaire met en scène une expérience de détection en temps réel des rayons cosmiques. L’espace qui nous entoure est constamment baigné de particules élémentaires issues de phénomènes galactiques lointains : les rayons cosmiques. Notre corps y est insensible, bien qu’à chaque seconde, plusieurs particules d’origine cosmique le traversent. Le Cosmophone est un dispositif proposant, en temps réel, une véritable expérience de détection de muons (particules générées par les rayons cosmiques), configurée pour que les visiteurs puissent percevoir ce flux de particules. Ce module interactif est associé à un dispositif de synthèse sonore qui « rend audible », par un effet de spatialisation du son, la trajectoire des particules détectées.

Les partenaires

Le Centre de Physique des Particules de Marseille (CPPM, CNRS-UMR 6550, IN2P3, Université de la Méditerranée)

Le Laboratoire de Mécanique et d’Acoustique (LMA, CNRS-UPR 7051)

Le Laboratoire de Physique Corpusculaire de Clermont-Ferrand (LPC, CNRS-UMR 6533, IN2P3, Université Blaise Pascal)

Le Ministère délégué à l’Enseignement Supérieur et à la Recherche Délégation Régionale à la Recherche et à la Technologie, Provence-Alpes-Côte d’Azur

L’Institut National de Physique Nucléaire et de Physique des Particules

Le Centre National de la Recherche Scientifique

L’Université de la Méditerranée (Marseille)

L’Université Blaise Pascal (Clermont-Ferrand)

Post-scriptum

A l’Agora des Sciences

61 La Canebière

13001 Marseille

04 91 14 37 60

Exposition Tout public à partir de 10 ans

Entrée libre

Groupes sur réservation

Ouverture au public : Du mardi au vendredi de 9h à 18h Le samedi de 14h à 19h